Peintures murales en France

Auteurs  : Géraldine Albers Historienne de la restauration des oeuvres d'art
Restauratrice : tableaux, peintures murales et objets d’art
Experte près la Cour d'Appel de Paris
Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Paris
Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis à Rome
Ancienne boursière à la Villa I Tatti (Université de Harvard/Villa Berenson à Florence Italie)
Diplômée de l’ICCROM: Peintures murales puis pour les Pierres (Unesco Rome et Venise)
Membre de l’ICOM
Officier des arts et des lettres
Chevalier de l’ordre national du mérite

Robert Dulau est conservateur en chef du patrimoine au musée des Monuments français, à la Cité de l'architecture et du Patrimoine. Sa thèse en géographie culturelle, publiée à l'Harmattan en 1996, porte sur l'habitat en pays tamoul.
Il fut de 1993 à 1998 administrateur du château de Pierrefonds qu'il a fait revivre grâce à des expositions et des manifestations culturelles variées. Robert Dulau s'est également passionné pour les senteurs nomades qui traduisent les diverses activités domestiques, esthétiques et religieuses se déroulant dans les maisons traditionnelles de l'Inde du Sud. Il est l'auteur, avec Jane Cobbi, de Sentir, pour une anthropologie des odeurs (L'Harmattan, 2004).
Conservateur du Patrimoine, spécialiste de l'Inde

Résumé :

Négligées, masquées, voire vandalisées, les peintures murales françaises sont longtemps restées méconnues du public et des historiens d’art même.

Pourtant, de l’époque romance à la Renaissance, cette technique servit un domaine de la création extrêmement fertile tant dans l’art sacré que profane. Dans les édifices religieux, ces peintures destinées à dispenser auprès des fidèles l’enseignement chrétien régnaient à profusion sous la forme de grands cycles narratifs relatant l’histoire des prophètes, la Passion du Christ, la VIe de la Vierge, les légendes des saints ou des martyrs.

Dans les demeures aristocratiques privées, leur fonction était plus ornementale que symbolique. Par leur grande variété de styles et de techniques, elles traduisent le savoir-faire des ateliers qui les réalisaient  ainsi que les évolutions du goût en ces siècles de profondes mutations esthétiques.

A travers une sélection de sites emblématiques tels la Cathédrale d’Albi, l’abbaye de Saint-Savin ou le palais des Papes d’Avignon, mais également des lieux plus confidentiels mais tout aussi exceptionnels, cet ouvrage richement illustré nous invite à redécouvrir un pan entier de notre patrimoine artistique et religieux.