Editeur: Citadelles et Mazenod
reliure Japonaise sous emboîtage à rabats illustrés.
Un livre de 280 pages – 35 x 25 cm
250 illustrations en couleur
Référence : 9782850888304
CHF 232.00 TTC
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Auteurs : Anne-Marie Christin est professeur émérite à l'université Paris Diderot – Paris 7– où elle a créé le Centre d’étude de l’écriture et de l’image http://www.ceei.univ-paris7.fr Elle a publié de nombreux ouvrages de référence sur les liens entre les écritures et l'art dont L'image écrite et la déraison graphique et L'Invention de la figure chez Flammarion. Anne-Marie Christin est décédée le 20 juillet 2014.
Résumé :
Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d’un millénaire des objets indissociables de la culture et de l’art de vivre japonais.
Assemblage de panneaux de bois revêtu de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s’y cachent et s’y révèlent au regard du spectateur.
De l’époque Nara (VIIIe siècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale sur l’agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l’origine aux pratiques cérémonielles dans les palais impériaux et dans les temples bouddhistes, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et ouvrage décoratif très prisé de l’aristocratie japonaise.
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Roretsy et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations.
Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l’évocation d’épisodes littéraires – notamment Le Dit du Genji – ou historiques – la guerre entre les clans Taira et Minamoto – permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées.
Des genres originaux propres au paravent japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents « À qui sont ces manches ? », les paravents « ornés d’éventails jetés à la rivière », les « paravents au papiers collés ».
SOMMAIRE
Avant-propos et préface
I. Le paravent : jeux de surfaces et multifonctionnalité
II. Des origines à la fin du XVIe siècle. Le paravent comme apanage des élites.
III. L’époque d’Edo. Splendeur aristocratique et appropriation bourgeoise
Épilogue. Paravent et modernité
Notes, chronologie et bibliographie générale
Ruelle de borjaux 4
1807 Blonay
Suisse
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