Editeur: Citadelles et Mazenod
Relié et toilé avec jaquette
Un livre de 240 pages – 24 x 30 cm
200 illustrations en couleur
Référence : 9782850889387
Disponible en octobre 2023
CHF 91.00 TTC
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Points Forts Un ouvrage à la lisière entre essai et étude artistique Plus de 120 artistes différents qui ont représenté et transformé le visage Masque, caricature, photomaton, selfie, toutes les facettes du visage explorées en un volume. Auteurs : Itzhak Goldberg est professeur émérite d’histoire de l’art contemporain à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne. Critique au Journal des Arts et Connaissance des Arts, il est également conseiller scientifique (George Grosz, Emil Nolde, Oskar Kokoschka, Alexej von Jawlensky…) et commissaire d’expositions : « L’autre visage » (Paris, Galerie Univer, 2015). Il est l’auteur d’un grand nombre de publications, parmi lesquelles Jawlensky ou le visage promis (1998), Marinette Cueco et le Land Art (1998), Le Visage qui s’efface – de Giacometti à Baselitz (2008), L’art du Vide (2017) ou encore L’Expressionnisme et Chagall (Citadelles & Mazenod, 2017 et 2019).
Résumé : À la lisière entre l’essai personnel et la recherche, cet ouvrage étudie les rapports qu’ont entretenu les artistes avec le visage au cours des XXe et XXIe siècles.
Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, séries, selfies, transhumanisme, les visages représentés par les artistes n’ont pas fini
de se transformer et de nous surprendre.
Si la dimension chronologique n’est pas absente de cette réflexion, le parcours du livre est toutefois thématique et étayé de points monographiques, plus particulièrement consacrés à l’analyse d’œuvres d’artistes représentatifs :
Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert et Picasso.
Depuis l’Antiquité, les écrits soulignent le statut particulier dont jouit le visage.
Le Saint Suaire ou encore Narcisse témoignent à quel point la face humaine est inspiratrice et destinataire d’affects comme l’amour, le désir ou le deuil.
Au XXe siècle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l’âme, semblent s’effacer partiellement. Les artistes procèdent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fantômes évanescents (Artaud, Michaud, ou encore Fautrier).
Obstacle aux exigences des avant-garde abstraites, le visage, vidé de toute expressivité, aux contours flous, méconnaissable (Malevitch,
Jawlensky…), marque la modernité.
À l’épreuve de l’histoire des conflits et génocides du XXe siècle, les visages s’anéantissent en forme spectrale (Music) ou s’érigent en images de mémoire (Boltanski).
Paradoxalement, dans les années 1960, aux visages en voie de disparition s’opposent ceux qui sont omniprésents, c’est le « retour au
visage » opéré par le Pop Art et l’hyperréalisme où la figure humaine devient l’élément d’un imagier décliné en série.
Avec l’autoportrait, genre qui semble préoccuper les créateurs depuis cette rencontre improbable faite d’un étrange mélange de dissemblances et de ressemblances, le « je » devient « jeu ».
Dans ce jeu de rôles, les artistes n’hésitent plus à désorienter le spectateur jusqu’à greffer sur leur apparence les traits d’un autre ou à emprunter une fausse identité (Cindy Sherman).
Destiné à dissimuler, le masque suit en toute logique les déguisements pratiqués par l’autoportrait.
Substitut illusoire et trompeur du visage, il retrouve une forme d’archaïsme qui attire les avant-gardes fauviste, expressionniste et cubiste.
Pour les surréalistes et dadaïstes, il devient un vecteur libératoire permettant à toutes les pulsions de s’exprimer.
Enfin, Photomaton puis selfie inaugurent un nouveau mode de communication de l’identité.
Reflet de notre société et de son narcissisme décomplexé, ils conduisant à une représentation améliorée de soi, en quelque sorte un avatar qui ne dit pas son nom.
Avec la cyberface (Orlan, Aziz + Cucher, Eva et Franco Mattes), le visage, irréel et ressemblant à la fois, n’est plus relié à un modèle.
Pour clore sa réflexion, l’auteur interroge les visages de l’absence : ceux qui n’ont pas droit à la parole ou plutôt à la représentation.
Ces « visages d’exil » illustrent la violence d’un siècle marqué par les exodes (déplacés et réfugiés) ; les plasticiens tentant d’en dévoiler des contours (Shimon Attie, Sliman Mansour, Alham Shibli).
Sommaire
Parcours
Introduction
Visage ou portrait
Déchiffrer le visage
La caricature
L’interdit de la représentation
Le visage, cet objet miraculeux
Entre deux : Giacometti
Affronts
Bacon : l’imaginaire du désastre
Visage vide
Le retour du visage
Visage sériel
Autoportraits
Entre les miroirs : Spilliaert
Bonnard : autoportrait sans complaisance
Picasso : autoportrait en métamorphose
Masque
Masque mortuaire
Les photomatons ont-ils une âme ?
Selfie
Visage post-humain
Visage anéanti
Visages absents
Épilogue
Ruelle de borjaux 4
1807 Blonay
Suisse
[email protected]
+41 79 506 83 86
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